Gingerize the Lotus, mes recettes végétariennes gourmandes.

dimanche 23 septembre 2012

Sur la planche




J’ai décidé de prolonger les vacances de Gingerize The Lotus par une hibernation précoce (mais l'été indien touche à sa fin et ce post arrive avec les premières pluies froides de l'automne) (non je ne compte pas lancer un blog de poésie à la place de GLT)…

Adieu petits légumes dorés ou mijotés, fruits frais ou compotés, tofu fumé et légumineuses colorées, fromages bien affinés et douceurs voluptueuses! (Du moins sur ces pages, pas dans mon assiette, ne t'en fais pas, toi trembles à la lecture de ces mots!)

Mon blog me manque, pourtant.
Je suis toujours végétarienne, pourtant. Et gourmande, surtout... Mes vacances furent d’ailleurs déléctables et/parce que gourmandes.   

Mais les vacances sont terminées et cette année sera très intense pour moi qui prépare un concours. Le temps me manquera donc pour actualiser ces pages.

Je vais tout de même continuer à fréquenter la blogosphère et à collecter de bonnes adresses et recettes que je m’attacherai à exécuter… un jour ! 

Chers lecteurs et lectrices, blogueurs gourmands, blogueuses gourmettes et réciproquement, je vous remercie de m’avoir suivie en ce lieu que je quitte à regret et je vous dis à bientôt ! 

mardi 3 juillet 2012

Salade sucrée-salée : jeunes pousses de salade, brugnon, brocoli, sésame et citron vert {recette végétalienne}















L’année passée j’avais commencé ce blog pour me soulager un brin du stress de la rédaction de mon mémoire consacré à William Blake et aujourd’hui je poste une recette toute simple suite à la soutenance de mon mémoire consacré à Sylvia Plath. Je serai brève : je suis tout simplement ravie. D’où l’écoute de ce titre enlevé en attendant le déjà célèbre Renoma Street des Daft Punk aha (les heures précédant la soutenance j’ai surtout écouté du rap US alors le remix de The Magician est bien sage en comparaison et à ce rythme si ça se trouve je vous proposerai bientôt d'écouter Carla B. ou Vincent D.) (no offense) (quoique).

Cette salade fut mon déjeuner post-soutenance. Je passais à 14 heures mais le stress m'avait coupé l’appétit avant de partir pour la fac et quand je suis rentrée à 16 heures, il fallait que je me sustente d’urgence avant les agapes plus funky du soir de fête. D’ailleurs voici deux photos de la soirée passée à célébrer tranquillement les vacances. Seuls les sushi n’étaient pas végétariens, mais le cuisinier (très doué !) avait préparé moult délicieux rolls et maki végé ! Et moi un cheesecake au chocolat blanc dont je vous reparlerai peut-être, éhé.

















Jeunes pousses de salade, brugnon, brocoli, sésame et citron vert














Préparation : 10 minutes

Ingrédients pour 2 personnes :

4 belles poignées de jeunes pousses de salade (les habitués du marché des Lices à Rennes s’approvisionneront chez Annie Bertin, le must de la salade !)
2 brugnons jaunes
Quelques fleurettes de brocoli
120 g de tofu fumé
Le jus d’un citron vert fraîchement pressé
3 càs d’huile d’olive
2 càs de graines de sésame



Mélangez les jeunes pousses de salade, les brugnons coupés en quartiers, les fleurettes de brocoli, le tofu fumé coupé en dés ou en tranches fines.
Mélangez dans un petit bol d’huile d’olive et le citron vert, versez sur la salade et mélangez la salade.
Dressez sur les assiettes de service et saupoudrez les graines de sésame.

jeudi 28 juin 2012

Seitan mijoté à la provençale {recette végétalienne}











J’ai cuisiné ce plat en un tour de main, tout en écoutant ceci, en chantant, le cœur léger.

Outre le plaisir de chantonner, l’écoute attentive de cette émission vous captivera peut-être comme elle m’a captivée.

Ah, et je tenais aussi à vanter les mérites de cette publication commise par Melle Pigut. L'initiative est géniale et l'e-book bourré de bonnes recettes.

Pour en revenir à la recette qui nous intéresse ici, vous l’apprécierez sans doute mieux lors d’un dîner au frais que pour un déjeuner au soleil, mais elle n’en est pas moins légère et elle fleure bon les vacances en Provence. Après le soupçon de chocolat noir dans la sauce du seitan bourguignon, que vient faire le vin blanc dans le coulis de tomate ? C’est une petite astuce de grand-mère pour parfumer le plat, lui donner une petite fraîcheur minérale bonne comme une bourrasque de Mistral dans le cagnard. C’est aussi très chouette dans les tians de légumes.





Seitan mijoté à la provençale 








Préparation : 10 minutes
Cuisson : 30 minutes

Ingrédients pour 2 personnes :

-          250 g de seitan
-          1 poivron rouge
-          1 courgette
-          300 g de coulis de tomate
-          1 gousse d’ail
-          2 càs d’huile d’olive
-          Une bonne rasade de vin blanc
-          2 càs d’herbes de Provence
-          Sel, poivre du moulin



Versez le coulis de tomate et l’huile d’olive dans une grande casserole.
Détaillez le poivron en fines lamelles et la courgette en petits dés. Découpez la gousse d’ail en petits morceaux. Placez le tout dans la casserole.
Salez, poivrez et semez les herbes de Provence.
Après 10 minutes de cuisson, ajoutez le seitan coupé en tranches épaisses. Mouillez le tout avec le vin blanc. Faites cuire à feu doux, pendant une bonne demi-heure.


Servez ce plat avec des haricots verts cuits al dente.  

vendredi 15 juin 2012

Tarte à la crème de mangue {recette végétalienne}










J’aime beaucoup l’association mangue-avocat. Mais je n’avais jamais utilisé l’avocat que dans la préparation de pâtes salées (mais en version sucrée j'aimais déjà beaucoup le dessert brésilien qui allie purée d'avocat, citron vert et sucre de canne roux). 
Quant à la mangue, je la mange souvent nature. D’ailleurs, les petites mangues sauvages de la Biocoop ont une saveur florale si délicate qu’elles se suffisent à elles-mêmes.


Mais je ne suis pas non plus la dernière pour revoir ma façon de cuisiner mes ingrédients préférés. Alors voici une tarte dont la pâte est dorée et croustillante (elle est sans gluten et contient de la farine de noix de coco, aussi. Le goût de l’avocat, quant à lui, est très léger) et qui est garnie d’une crème à la mangue sur laquelle on déposera quelques fraises fraîches avant de servir.





Tarte à la crème de mangue











Pour 1 moule de 22 cm 
Préparation : 30 minutes
Cuisson : 15 minutes pour la crème, 20-25 minutes pour la tarte

Pour la pâte :

150 de petits flocons d’avoine
2 càs de farine de noix de coco
1 avocat à maturité
Le jus d’ ½  citron fraîchement pressé
1 càs d’huile de noix de coco
50g de sucre de canne roux

Mixez la chair de l’avocat avec le jus de citron et réservez. Mixez les flocons d’avoine jusqu’à l’obtention d’une farine fine. Ajoutez la farine de coco tamisée, le sucre et la purée d’avocat. Mixez à nouveau jusqu’à obtention d’une pâte homogène, ajoutez l’huile de noix de coco et mixez très brièvement par petits à-coups de façon à ne pas surchauffer la préparation.
La pâte obtenue est friable, il vous suffit alors de verser la préparation sur le moule de l’étaler en fine couche directement à la main. Réfrigérez une bonne demi-heure. Préchauffez votre four à 170 degrés. Piquez la pâte à la fourchette et enfournez pendant 20-25 minutes, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée (surveillez la cuisson car la farine de coco cuit très vite).

Pour la crème de mangue :

1 mangue sauvage ou une petite mangue (environ 400g)
10 cL de crème de soja
Le jus d’ ½ citron fraîchement pressé
Sucre de canne roux (selon le goût de la mangue et votre appétence au sucre, goûtez !)

Pelez et découpez la mangue en petits morceaux. Faites-la compoter une dizaine de minutes avec le jus de citron et un peu d’eau (juste assez pour que le fruit n’adhère pas à la casserole). Ajustez la quantité de sucre à ajouter. Mixez la compote de mangue jusqu’à obtenir un appareil homogène. Reversez dans la casserole, réchauffez puis ajoutez la crème en mélangeant bien.



Versez l’appareil sur la pâte à tarte cuite à blanc. Laissez refroidir et réfrigérer 1 heure avant de servir. Servir la tarte décorée de fraises fraîches.


Je vous laisse avec cette chanson vitaminée à souhait.



mercredi 13 juin 2012

Chili de jacquier {recette végétalienne}










Oui j’ai survécu à la canicule ! Je remercie mes sponsors : crème solaire, parasol, brumisateur et bien sûr, mojitos qui me désaltèrent et me rafraîchissent tous les jours à partir de 14 heures depuis 1 mois. Eh oui, c’est ça la Bretagne, voyez !
… Sinon oui j’ai aussi terminé le mémoire que je devais rendre pour espérer valider ma deuxième année de master. Gloups.

Pour en venir à l’ingrédient principal de cette recette, il s’agit d’un fruit exotique, le jacquier. On le trouve en conserve dans les magasins d’alimentation asiatique, en version sucrée ou non sucrée. C’est la seconde version qui nous intéresse ici.

Le jacquier est conservé sous la forme de gros triangles de chair pâle et dénoyautée. Tel quel, il est fade, ce qui augure de bons résultats une fois apprêté un brin. Mijoté dans une sauce goûteuse, le jacquier prend en effet une toute autre allure. Sa chair devient fondante et se sépare en filaments comme celle d’une viande mijotée (ou imaginez un instant la chair dense et moelleuse du thon blanc),  c’est épatant !

La comparaison aux protéines animales me dérange, d’autant que je ne cherche pas de substitut au goût de ces produits, mais il se trouve que le jacquier n’est pas comparable à un autre fruit ou légume de ma connaissance (une très lointaine ressemblance avec l’ananas, peut-être) et que c’est justement cette texture qui fait son charme. Il est utilisé dans la cuisine réunionnaise (pour le ti’jaque boucané, ça s’appelle) et c’est ce qui m’a donné envie d’essayer.  

J’imagine déjà les bons veggie burgers que l’on pourrait composer à partir du jacquier ! Et les tourtes ! Et autres simili-blanquettes ! Mais pour une première fois je m’en suis tenue à une recette toute simple pour apprivoiser le fruit.

Moi évidemment j’ai galéré comme une malade pour ouvrir la boîte de conserve, parce que je ne suis pas très douée. Mais vous qui êtes bien plus opé’, je gage que la préparation de cette recette ne vous prendra pas longtemps. C’est la cuisson qui est longue, mais le chili mijote tranquillement sans qu’il vous faille surveiller.



Chili de jacquier








Préparation : 20 minutes
Cuisson : 2 heures


Pour 3-4 personnes:


-          1 jacquier non sucré en conserve (300g poids égoutté)
-          1 poivron rouge
-          1 oignon
-          1 cube de bouillon de légumes
-          300 g de sauce tomate-basilic (Demeter)
-          1 càc de sauce épicée (type tabasco) – à doser selon votre appétence pour les épices !
-          Sel, poivre
Ouvrez la conserve et rincez le jacquier à l’eau claire. Découpez en petits morceaux. Réservez.
Emincez l’oignon et découpez le poivron rouge en petits dés.
Portez à ébullition 40 mL d’eau avec le cube de bouillon de légumes. Ajoutez les morceaux de jacquier, les dés de poivrons et l’oignon émincé. Baissez le feu et laissez mijoter une heure à feu couvert. Le feu doit être très doux, et vous remuerez de temps en temps la préparation.
Au bout d’une heure, salez, poivrez et pimentez la préparation. Recouvrir de sauce tomate-basilic. Laissez cuire une heure supplémentaire, toujours à feu doux mais non couvert.


Servir avec du riz ou en fajitas !



Note : Vous pouvez conserver la préparation au frais, elle est encore meilleure réchauffée le lendemain quand le jacquier s’est bien imbibé de la sauce.



mardi 29 mai 2012

Boulettes de kasha {tofu fumé mariné et fromage}









Le sarrasin a la cote sur la blogosphère, ces temps-ci. Farine de blé noir ou flocons ou kasha, nombre de recettes le mettent à l’honneur et après l’avoir cuisiné très simplement (clic), la recette de galettes de kasha proposées par La Fourmi (clic) m’a enthousiasmée.  

J’ai modifié la recette pour faire des boulettes qui aient de la mâche, sans mixer la kasha, des copeaux de fromage pour le fondant (plutôt que de le râper) et avec du tofu fumé mariné pour texturer le tout.
Le résultat est délicieux, le goût bien équilibré entre oignon, saveur fumée du tofu, saveur de noisette du sarrasin et bon goût du fromage.




Boulettes de kasha 
{tofu fumé mariné et fromage}







Préparation: 20 minutes
Cuisson: 20 minutes + cuisson à la poêle à l'envi

Pour 20 petites boulettes:

Pour le tofu fumé mariné :
-          125 g de tofu fumé
-          2 càs d’huile d’olive
-          4 càs de shoyu (sauce soja)
-          1 càs de vinaigre balsamique
-          1 càs d’algues Salade de la Mer (Dulce, laitue, wakamé)
-          1 càs de gingembre frais émincé finement
-          3 càs d’eau

Pour les boulettes (avec le tofu fumé mariné):
-          130g de kasha
-          ½ oignon rouge
-          1 càs de levure de bière maltée
-          3 càs de farine de riz complet (ou farine de blé complet) (la farine de riz s’adapte bien à cette recette texturée par le tofu et la kasha, de plus elle ne contient pas de gluten, pour les intolérants)
-          1 oeuf
-          2 càs de copeaux de fromage (pecorino romano pour moi mais vous pouvez opter pour du parmesan ou du comté ou du chèvre frais)





Marinade :

Deux heures avant minimum (le matin pour le soir, c’est bien)
Mélangez tous les ingrédients de la marinade dans un petit récipient. Immergez-y les lamelles de tofu fumé. Réservez au frais.

Pour les boulettes :

Portez à ébullition 2 fois le volume de kasha dans une casserole. Versez la kasha et laissez cuire 5 minutes à petits bouillons. Couvrir et laissez gonfler la kasha hors du feu pendant 15 minutes…
… Pendant ce temps :
Emincer grossièrement l’oignon rouge et mixez-le en petits morceaux. Ajoutez les lamelles de tofu fumé égouttées (vous pouvez réserver la marinade pour une autre préparation, y faire mariner des légumes avant de les cuire, par exemple). Mixez à nouveau, le tofu devient crémeux en un instant et c’est bon !
Versez l’appareil tofu fumé et oignon rouge dans un cul-de-poule. Ajoutez l’œuf à la préparation, mélangez. Ajoutez la levure de bière maltée, la farine, le fromage et mélangez à nouveau. Puis ajoutez la kasha et mélangez pour obtenir un appareil ferme, lisse et homogène.
Réfrigérez l’appareil pendant une heure.
Formez des boulettes à l’aide de deux cuillers à soupe (ou avec vos mains légèrement humidifiées) et placez les boulettes sur un plat allant au four (en pyrex pour moi, les boulettes n’y ont pas collé mais vous pouvez utiliser une feuille de papier cuisson disposée sur le plat de votre choix.)
Enfournez pendant 20 à 30 minutes à 180°, en retournant les boulettes à mi-cuisson.








Vous pouvez les dégustez derechef ou les grillez à la poêle dans un filet d’huile d’olive. Accompagnez ces boulettes d’une salade de crudité et de petites sauces : c’est parfait avec une sauce au yaourt de soja additionné d’un trait de jus de citron, avec un ketchup maison ou encore, un guacamole. De ce fait, ces boulettes peuvent agrémenter un apéro ou faire office d'entrée.



dimanche 27 mai 2012

Crumble fraise-rhubarbe à la farine et à l'huile de noix de coco {végétalien, sans gluten}







Une recette de crumble qui change, avec un très léger parfum de coco, un intérêt gustatif (la texture du crumble est top et le goût original et savoureux) et nutritionnel.




Evidemment j’ai acheté la farine et l'huile de noix de coco dans un élan de curiosité et aussi de désespoir (la rupture de stock en mélange de légumes lacto-fermentés à la Biocoop depuis deux semaines est un drame dont je ne me remets pas mais dont je vous parlerai une prochaine fois pour ménager mon petit effet de suspense) (Je veux bien vivre au XXIe siècle mais rien ne m’oblige à faire du teasing efficace éhéhé).

Mais après je n’ai pas regretté comme la dernière fois que j’ai testé quelque chose par curiosité (le Bloody Mary d’un bar, dont j’ai appris 3 jours plus tard qu’il contenait de l’oyster sauce. Je tairai le nombre de cocktails sifflés mais je me suis sentie plus morse que le dévoreur des petites huîtres dans Alice aux Pays des Merveilles, ERK !).

J’étais bien contente en découvrant que grâce à ces petites merveilles j’allais devenir mince, belle et gentille (ça c’est du teasing plus efficace, n’est-ce pas !).





Eh, pourquoi pas, me suis-je dit en consultant les articles que vous trouverez en lien derechef :
Pour connaître les nombreux intérêts nutritionnels de la noix de coco, cliquez ici.
Pour connaître les intérêts nutritionnels que présente la farine de coco et son utilisation culinaire, vous trouverez des informations ici (clic) et ici pour les Anglophones (clic). Enfin, pour découvrir les intérêts de l’huile de coco, vous pouvez lire ceci.

Pour les plus pressés, je m’astreins à résumer : la farine de noix de coco est naturellement sans gluten, elle est riche en fibre, en calcium et en fer, et sa haute teneur en acides aminés et sélénium (un oligo-élément notamment bon pour la peau) la rend bien bonne pour notre organisme délicat. Elle s’utilise dans les préparations cuites ou crues, mais pas en même proportion que la farine de blé puisqu’à la manière de la farine de riz, elle est plus liante. Enfin, elle ferait baisser l’index glycémique des ingrédients qui lui sont associés donc en gros c’est l’ingrédient du bonheur pour celles et ceux qui ont longtemps fuit leur balance par amour des desserts.

Quant à l'huile de noix de coco,  sa texture est solide à température ambiante et fond à la chaleur. Sa saveur est très douce, légèrement sucrée et lactée. Il est important de choisir votre huile biologique, vierge et issu d’une première pression à froid : l'huile raffinée est mauvaise pour la santé alors que celle-ci est riche en bon gras. L'huile de coco présente le gros avantage de supporter de hautes températures (à l’inverse d’huiles comme celles de sésame, toxique si on la chauffe) et est ainsi parfait pour cuisiner. C’est une bonne alternative à la margarine que je rechignerai toujours à utiliser.







Pour une première, j’ai improvisé un crumble rhubarbe-fraise, histoire de voir ce que la farine de coco donnait à la cuisson et ce que ça goûterait. Verdict : la cuisson du crumble a embaumé mon chez-moi mais le goût de coco est vraiment discret en bouche. Contrairement au crumble classique, la pâte de celui-ci doit être soigneusement amalgamée : la farine de coco est volatile et sa cuisson est donc rapide, il s’agit donc de bien la lier au reste des ingrédients. Je ne suis pas intolérante au gluten mais je trouve intéressant de varier les recettes et comme l’avoine est une céréale riche en fibres et en protéines, on obtient un dessert reconstituant, énergétique et plaisorifique J




Crumble fraise-rhubarbe à la farine et à l'huile de noix de coco






Préparation : 30 minutes
Cuisson : 20 minutes pour la compote de rhubarbe, 30 minutes pour le crumble

Ingrédients pour 6 personnes :
-          200 g de flocons d’avoine
-          40 g de farine de coco (Biosagesse, en magasin bio)
-          3 càs d'huile de coco vierge (BioPlanète)
-          1 càs de purée d’amande (Jean Hervé en magasin bio)
-          70 g de sucre de canne

Pour les fruits :
-          1 kg de rhubarbe
-          250 g de fraises
-          80 g de sucre de canne
-          1 càs de cannelle en poudre

La rhubarbe :
Coupez l’extrémité des tiges de rhubarbe, pelez leur peau et détaillez-les en tronçons. Les faire mariner dans le sucre et la cannelle pendant une bonne dizaine de minutes. Puis cuire le tout dans 10 cL d’eau, à la casserole, en mélangeant de temps en temps. Quand la rhubarbe est réduite en compote, filtrez-là et ne gardez que la compote (le jus pourra être utilisé pour une autre préparation).
Le crumble :
Mixez les flocons d’avoine pour obtenir une farine fine. Mélangez bien cette farine à celle de noix de coco, puis ajoutez l'huile de coco, la purée d’amande et le sucre. Ecrasez l’appareil à la fourchette jusqu’à obtention d’une poudre sableuse bien homogène.
Préchauffez votre four à 180 degrés. Versez la moitié de la pâte à crumble au fond du moule et aplanissez la surface. Ajoutez la compote de rhubarbe et les fraises lavées, équeutées et coupées en deux (ou entières si ce sont des fragolinettes, des petites fraises quoi). Saupoudrez enfin avec le reste du crumble et enfournez pendant 30 à 40 minutes, jusqu’à ce que le crumble soit bien doré.

Servir tiède ou froid, tel quel ou avec un filet de crème végétale (amande ou soja) ou une quenelle de crème glacée à la vanille.




Je vous laisse (déjà, ahem) avec un titre absolumment parfait pour danser à l'ombre de la pergola ou mirer la lumière du soleil sur sa peau en agitant bizarrement ses bras en rythme. Parfait aussi pour siroter un Bloody Mary (sans oyster sauce) en mode brunch du dimanche.

vendredi 25 mai 2012

Maki végétaux de concombre à la crème d’avocat {recette végétalienne}











Une entrée toute simple, comme beaucoup des recettes que je prépare en ce moment pour alimenter mon blog avec quelques basiques.





Préparation: 15 minutes

Entrée pour quatre personnes



-          1 concombre (long et fin, gage d’un meilleur parfum et promettant de ne pas contenir trop de pépins)
-          1 avocat à maturité
-          Le jus d’un demi-citron fraîchement pressé
-          Quelques feuilles de basilic
-          Quelques dés d’oignon rouge
-          1 càs de tamari (sauce soja)
-          Quelques gouttes d’huile d’olive 

Mixez l’avocat, le jus de citron, les feuilles de basilic, l’oignon rouge. Emulsionnez avec la sauce soja et quelques gouttes d’huile d’olive. Réservez au frais.
Lavez le concombre et n’épluchez qu’une bande sur deux de sa peau. Le coupez en tranches plus ou moins épaisses selon le nombre de maki que vous souhaitez disposer par assiette. Epépinez chaque rondelle à l’aide d’un couteau. Séchez le concombre à l’aide d’une feuille d’essuie-tout puis garnissez l'intérieur de chaque rondelle avec une cuillère de crème d’avocat. Dressez et servir bien frais. 






jeudi 24 mai 2012

Spaghetti aux pois gourmands et pesto vert (basilic, ail, citron, amande et pecorino romano)











Pour 4 personnes :
-          1 bottes de basilic
-          1 gousse d’ail
-          Le jus d’1/2 citron fraîchement pressé
-          Une dizaine d’amandes émondées
-          10 cL d’huile d’olive
-          50 g de pecorino romano (ou de parmesan)


Si vous mixez les ingrédients, procédez par étape pour ne pas la surchauffer : mixez d’abord les amandes seules, puis ajoutez feuilles de basilic et l’ail avec le jus du demi citron. Mixez jusqu’à obtenir une pâte grumeleuse. Ajoutez le pecorino romano et mixez brièvement.
Emulsionnez avec l’huile d’olive et réservez jusqu’au moment de servir.



/ Vous pouvez user d’un mortier pour broyez les ingrédients de manière traditionnelle et/ou de manière à amortir toutes ces heures de souffrance au cours de Bodypump (ça c’est typiquement le cours Les Mills auquel je rêve de pouvoir assister pour être plus large que haute monter mes oeufs en neige à la main)

(Et ça c’est le cours auquel j’assiste le plus souvent, d’ailleurs la video n’est pas mensongère, je ne me fais que des copines retraitées, blondes peroxydées et moulées dans du lycra fushia qui découvre leur corps tonique et bronzé)

Conclusion ; j’ai utilisé le mixeur sans culpabiliser.




Pour les spaghetti, ma foi, il suffit de les cuire selon les instructions sur votre paquet et d’y jeter quatre poignées de pois gourmands lavés 2 minutes avant la fin de la cuisson.
Prévoir des copeaux de pecorino à saupoudrer sur la pasta !









Comme j’essaye de prendre soin des présentations (mais de faire vite pour ne pas manger froid, accessoirement) , la portion de spaghetti sur les photos est disproportionnée par rapport aux pois gourmands et au pesto, mais n’ayez crainte, j’ai rétabli l’équilibre ensuite en versant le reste de pesto pour « hydrater » spaghetti et de pois gourmands pour qu’ils respirent de verdure. Explication : je prenais des forces pour aller assister au cours de Bodybalance (et asphyxier mes copines à chaque expiration, puisque le pistou contient de l’ail et qu’il n’est pas recommandé de mâchouiller du chewing-gum en pratiquant une activité sportive.)

Je vous laisse avec un titre que l’on entend en sourdine dans « Moonrise Kingdom » et que j’étais fière de reconnaître (je ne connaissais ni Camille Saint-Saëns ni Françoise Hardy, alors…)