Gingerize the Lotus, mes recettes végétariennes gourmandes.

lundi 17 octobre 2011

Pruneaux au sirop de vin rouge épicé



L’année dernière, j’ai trouvé la transition saisonnière brutale entre l’été et l’hiver. Du campus verdoyant où il faisait bon lire sur les pelouses au campus enneigé où j’empruntais les tunnels pour aller de l’internat à mes salles de cours sans mettre le nez dehors, l’hiver s’est très vite installé à Rochester. Certes il y eut nos récitations de poésie indiennes au pied du « sacred oak tree » (un chêne dans le parc de l'université), à fouler les feuilles rousses, quand on ne s’y agenouillait pas pour mimer la déférence à la nature. Mais les températures dégringolèrent vite et au moment où l’on creusait les citrouilles pour Halloween, nous avions déjà fait l’acquisition de bottes bien chaudes (non je ne me laissais pas aller à l'extravagance vestimentaire dont raffolaient mes copines américaines, celle des Uggs cum micro-short fluo).
Cette année, je suis heureuse de profiter des premières journées d’automne. Jogging dans un bois, au risque de se fouler une cheville quand les ornières sont cachées par les feuilles mortes et bogues de châtaignes, en écoutant ceci. Train qui file dans la campagne brumeuse au petit matin, l’écharpe encore légère que l’on ressert  avant de sortir sur le quai où patientent les voyageurs, certains en tenue encore estivale, d’autres déjà parés de leur duffle-coat, J’ai une tendresse particulière pour les garçons en duffle-coat, surtout s’ils ressemblent à Antoine Doinel, mais ceci est une autre histoire et j’en viens à la recette avant de commencer à digresser.








Pour quatre personnes :
-          20 cl de vin rouge
-          150 g de pruneaux d’Agen
-          30 g de sucre
-          1 gousse de vanille
-          1 étoile de Badiane
-          1 bâton de cannelle
-          Quelques clous de girofle
-          Le zeste d’une orange
Dans une casserole, porter à légère ébullition le vin rouge, le sucre, les épices et le zeste d’orange en remuant bien.
Immerger les pruneaux dans le sirop et laisser cuire à feu doux pendant un quart d’heure. Fendre la gousse de vanille et la gratter au-dessus de la préparation avant de la retirer du feu.
Servir tiède avec une quenelle de crème fraîche épaisse.



1 commentaire:

Ayla a dit…

:) Non que j'en ai bu assez pour oublier jusqu'à son petit nom mais tout ce que je peux dire c'est que c'était un vin du pays d'Oc (aha c'est désuet mais charmant), merlot, en provenance de la Biocoop ;)